Test Samsung Galaxy Tab 10.1 : la plus belle des tablettes Android

Fine et légère, la Samsung Galaxy Tab 10.1 est la tablette Android la plus séduisante à ce jour. Son système Android 3.1 est intelligemment complété par Samsung. Et son écran est d’excellente facture.

Prise en main : une tablette belle, fine et légère

Avec 565 grammes et 0,86 cm d’épaisseur, la Galaxy Tab 10.1 est un peu plus légère et fine que l’iPad 2, qui battait déjà tous les records. De fait, cette tablette est facile à manipuler. Son design rivalise avec celui de l’iPad 2. Son dos blanc est à la fois surprenant et plaisant. Mais en pratique, il sera généralement masqué par une protection en silicone ou un étui en cuir.

Un écran de toute beauté dont la luminosité varie selon l’éclairage ambiant

Commune à toutes les tablettes Android 10,1 pouces, la résolution de l’écran est de 1280 x 800 pixels. Son rendu est particulièrement bon, sans doute grâce à son rétro éclairage à LED. En particulier, les noirs se révèlent très profonds. Ces qualités ont magnifié notre vidéo de test, qui est en 1280 x 720 pixels. La tablette peut également lire des vidéos full HD (1920 x 1080 pixels), avec quelques saccades qui ne sont toutefois pas vraiment gênantes.

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Une cellule photoélectrique permet d’adapter automatiquement la luminosité de l’écran à l’éclairage ambiant. Cette fonction est au début un peu déstabilisante, au point que nous avions pris l’habitude de la déconnecter lors du test de l’Iconia Tab A500. Mais finalement, nous avons fini par l’adopter.

Connectivité : un compromis rendu nécessaire par l’extrême finesse

Contrairement aux tablettes d’Asus, Acer ou Motorola, la Galaxy Tab 10.1 n’est pas équipée d’un port USB standard. D’après le constructeur, ce choix est dicté par l’extrême finesse du boîtier. La tablette est donc seulement dotée d’un connecteur propriétaire. Samsung fournit toutefois en standard un câble adaptateur qui permet de connecter un lecteur de cartes SD externe, une clé USB ou un clavier USB. Seul problème : le connecteur propriétaire est situé en bas de l’écran, sur la tranche, une position incompatible avec les étuis permettant de maintenir la tablette en position verticale. Dans cette position, il sera donc impossible de brancher un clavier.

Un système Android enrichi par Samsung

Nous ne reviendrons pas sur le système Android 3.1, qui se comporte comme sur d’autres tablettes, telles que l’Iconia Tab A500. Mais Samsung l’a enrichi avec quelques fonctionnalités intéressantes. A commencer par un menu accessible en bas à droite, qui offre notamment un accès direct au menu de paramétrage, au réglage de la luminosité et à l’état (activé ou désactivé) de certains fonctions de la tablettes (Wifi, GPS, notification, son, rotation automatique de l’écran). Ce menu affiche également le titre du dernier email reçu, l’état de la batterie et le réseau Wifi actif. En somme, une excellente idée.

Samsung a également intégré en standard un gestionnaire de fichiers, qui fait défaut sur d’autres tablettes (il est certes très facile d’aller en pêcher un sur l’Android Market). Enfin, Samsung a ajouté une fonction baptisée Motion, qui permet de déplacer des icônes ou de grossir ou réduire des images, simplement en penchant la tablette. Impressionnant mais pas forcément utile (question de goût).

Une caméra arrière de bonne facture

La caméra arrière offre une résolution de 3,2 Mpixels, dont le rendu se révèle correct en mode photo, en tout cas bien meilleur que celui de la caméra de l’iPad. Elle est complétée par un flash à LED dont la puissance se révèle trop faible. En vidéo, la qualité est médiocre. Quant à la caméra frontale, elle est suffisante pour faire de la visiophonie, par exemple avec l’application Google Talk, pré-installée par Samsung, qui permet d’ailleurs de passer instantanément d’une caméra à l’autre.

Des performances à la hauteur

Cette tablette est dotée d’une puce nVidia Tegra 2 dont les caractéristiques (double coeur à 1 GHz) sont identiques à celles de l’iPad 2 et des autres tablettes Android 10,1 pouces. Elle se révèle à la hauteur du système Android et des applications que nous avont testées. Nous n’avons en effet constaté aucun ralentissement particulier et l’interface graphique se révèle très réactive, malgré quelques légères saccades.

Des applications qui ne sont pas toujours compatibles

De nombreuses applications pour smartphones Android ne fonctionnent pas sur les tablettes. D’autres fonctionnent mais sont mal optimisées. Parmi ces dernières, certaines peuvent être installées et lancées mais souffrent de bugs rédhibitoires. Or, après avoir testé quelques dizaines d’applications, il s’avère que la Samsung Galaxy Tab 10.1 semble plus sensible à ces bugs, que l’Acer Iconia Tab A500.

Parmi les applications gratuites déficientes, OpenOffice Documenter Reader ne fait apparaître aucun document dans son gestionnaire de fichiers. Quant à TastKiller, un gestionnaire de tâches, il s’arrête de fonctionner dès qu’on lui demande de fermer une tâche. Toutefois, les applications payantes que nous avons testées, comme QuickOffice Pro HD ou CoPilot Live Premium France, n’ont posé aucune difficulté.

Une autonomie de 6 à 7 heures en utilisation normale

Selon Samsung, l’autonomie de la Galaxy Tab 10.1 serait de 10 heures. C’est peut-être le cas si l’on déconnecte le GPS et le Wifi et si l’on réduit fortement la luminosité de l’écran. Mais en pratique, avec une luminosité normale et le Wifi (mais sans le GPS), l’autonomie est d’environ six à sept heures.