Test – Compte tenu de son prix plancher, la Toshiba AT 100 s’en sort fort bien, notamment au niveau performances et connectique. Les inévitables compromis se situent finalement au niveau du poids et de l’encombrement.
Prise en main : un boitier plutôt épais et un poids élevé
L’AT 100 pèse 735 g, soit environ 150 g de plus que les tablettes Android 10,1 pouces les plus lègères. Et son épaisseur atteint 15,8 mm, soit le double de ses concurrentes les plus fines. De plus, elle est plus large de 2 cm qu’une Iconia Tab A500 ou qu’une Galaxy Tab 10.1. C’est une évidence : Toshiba ne s’est pas battu sur le terrain de la miniaturisation. C’est probablement ce qui lui permet d’afficher un prix 30 % inférieur aux tablettes 10,1 pouces sous Android Honeycomb vendues par Motorola, Acer ou Samsung. Pour autant, dans l’absolu, L’AT 100 n’est ni très lourde ni très encombrante. Par exemple, un iPad ou une Motorola Xoom première génération font à peine mieux.
Ecran : résolution standard et couleurs un peu ternes
La résolution de l’écran est de 1280 x 800 pixels, soit la même que pour toutes les tablettes Android dotées d’un écran de 10,1 pouces. C’est une excellente résolution, 20 % supérieure à celle d’un iPad 2. Toutefois, en comparant l’affichage d’une même photo, sur la Toshiba, sur un iPad et sur une Galaxy Tab 10.1, nous avons constaté que les couleurs affichées par la Toshiba étaient moins fidèles et un peu moins contrastées. Rien de rédhibitoire mais on voit où le constructeur a fait des économies.
En revanche, comme ses concurrentes, la tablette de Toshiba est équipée d’une cellule photoélectrique qui permet d’adapter automatiquement la luminosité de l’écran à l’éclairage ambiant. Jugée perturbante par certains utilisateurs, cette fonction peut être désactivée.
TESTS
Connectivité : deux ports USB et une sortie HDMI
L’avantage d’un boitier épais, c’est qu’il y a la place pour une connectique complète et standard. Toshiba a ainsi intégré deux ports USB dont un port standard et un port miniUSB. Leur fonctionnement ne pose aucun problème. Ainsi, une fois la tablette connectée sur l’un des ports USB, elle est vue comme une clé USB, certes lente. En effet, d’après nos tests, le transfert d’un gros fichier vidéo de 700 Mo s’effectue en 11mn 53s, soit une vitesse de seulement 7,8 Mbits/s, alors que le débit théorique de l’USB 2 est de 480 Mbit/s. Le port USB principal, de type host-USB, permet également de connecter un clavier, qui est immédiatement reconnu, même à chaud. D’autre part, un port mini-HDMI (que nous n’avons pas testé) permet de connecter la tablette sur un téléviseur, par exemple afin de lire des vidéos en full HD.
Un système Android 3.1 très réactif
L’AT 100 tourne sous Android 3.1 qui se révèle un peu plus réactif que la version 3.0. En particulier, le passage d’une page d’accueil à l’autre (il y en a toujours 5) est désormais parfaitement fluide. Le navigateur semble également un peu plus rapide. En tout cas, l’AT 100 n’est pas pénalisée par son processeur, un nVidia Tegra 2 (double coeur 1 GHz) qui équipe également les Samsung Galaxy Tab 10.1 et 8.9.
TESTS
- Polaris Office, une suite Office pour tablettes Android
- QuickOffice Pro HD : la bureautique Office au format tablette
- Logmein pour Android, contrôler un PC via une tablette
- Dropbox sous Android : une synchronisation manuelle avec le nuage
- CoPilot, une bonne application de navigation GPS sur tablette Android
Une caméra arrière de 5 Mpixels
On ne peut pas dire non plus que Toshiba ait fait des compromis sur la caméra arrière, qui offre 5 Mpixels. Mais comme sur toutes les tablettes, le rendu est moyen, aussi bien en mode photo qu’en vidéo, et se révèle franchement mauvais en faible lumière. Quant au flash à LED, il brille par son absence.
Exploitée par des applications de visiophonie, la webcam frontale remplit pour sa part son office, à condition de télécharger une application de Chat vidéo sur l’Android Market, car aucune n’est pré-installée (contrairement aux tablettes Samsung, dotées du logiciel Google Talk, non disponible sur l’Android Market). D’une façon générale, Toshiba fournit un minimum d’application. On regrette notamment l’absence de la suite bureutique Polaris Office, souvent présente sur les tablettes Android.
Une autonomie de 6h30 heures en lecture vidéo continue
Pour tester l’autonomie, nous avons lu une vidéo pendant plusieurs heures. Dans ce mode assez exigeant, l’autonomie est de 6h30, alors que le Wifi, le GPS et bien sûr, le son, étaient activés. L’autonomie pourrait monter à 8h ou plus, avec le GPS et le son désactivés. Nous avons d’autre part testé avec succès le fonctionnement du GPS, avec Google Maps, ainsi que celui de la boussole électronique, mise à contribution par l’application Google StreetView (la vue change en fonction de l’orientation de la tablette).
Un excellent bilan compte tenu du prix
Compte tenu du prix assez bas (339 €), les compromis réalisés sur l’encombrement, le poids et la qualité de l’écran nous semblent très acceptables. D’autant que la Toshiba AT 100 fait mieux que certaines tablettes Android haut de gamme, sur certains points comme la connectique et la résolution de la caméra arrière.
Usager satisfait de la Toshiba AT 100, je cherche un clavier et housse de transport adaptés.
Merci de me répondre par mail si ces accessoires existent.
Bonjour… c’est une tablette assez ancienne et qui a eu un succès limité…. peut-être sur Amazon…